Guillaume Budé et la mémoire d’Homère : Hellénisme, tradition grecque et mémoire culturelle au siècle de Janus Lascaris [1]
Titre | Guillaume Budé et la mémoire d’Homère : Hellénisme, tradition grecque et mémoire culturelle au siècle de Janus Lascaris |
Type de publication | Article de colloque/conférence |
Année de publication | 2018 |
Auteurs | Patrick Morantin [2] |
Nom du colloque | Les Noces de Philologie et de Guillaume Budé |
Date de la réunion | 2018/05/03 |
Organisateur | Ecole nationale des Chartes, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, CNRS/Université Paris 2 Panthéon-Assas |
Lieu du colloque | Paris : Ecole nationale des Chartes, Cour de cassation, Université Paris 2 Panthéon-Assas |
Résumé | À partir de l’étude des annotations apposées par Guillaume Budé sur son édition princeps d’Homère (Princeton ExI 2681.1488Q), cette intervention se propose d’examiner dans quelle mesure l’hellénisme de l’humaniste ne consiste pas seulement en l’acquisition d’une compétence linguistique et d’un savoir supplémentaires — compétence et savoir qui s’additionneraient à d’autres savoirs — mais en la transformation profonde de sa façon de communiquer, de sa démarche intellectuelle, de sa pratique philologique, de son rapport au passé. La réflexion est menée selon deux axes de recherche : le premier consiste à traiter la question de l’hellénisme à l’échelle de l’individu Guillaume Budé ; le second à étudier celle de la transmission des textes grecs à l’époque de l’humaniste en recourant à la théorie de la mémoire culturelle telle qu’élaborée par Jan Assmann. L’hellénisme de Budé est ainsi caractérisé à travers trois composantes : l’usage de la langue, la démarche philologique, le rapport au passé. |