Photos de famille, documents administratifs, articles de presse ou les giga, téra, voire pétaoctets de données issus des « Big Data »… Que laisserons-nous aux générations futures ? Alors que
Photos de famille, documents administratifs, articles de presse ou les giga, téra, voire pétaoctets de données issus des « Big Data »… Que laisserons-nous aux générations futures ? Alors que notre mémoire a inexorablement migré vers le numérique, nous prenons tout juste conscience de la fragilité de ce patrimoine immatériel.Si l’information numérique se recopie sans erreur pratiquement à l’infini, aucun support ne peut actuellement garantir la conservation de l’information au-delà de quelques années. Mauvaise manip ou bug du disque dur, obsolescence des matériels et logiciels, vieillissement spontané des supports… notre mémoire n’est plus gravée dans le marbre. Tout objet numérique abandonné à lui-même risque d’être définitivement perdu. Contraint par sa faible espérance de vie, il semble donc condamné à migrer sans cesse vers de nouveaux supports.Caractérisé par la volatilité de ses données nativement numériques, l’archivage du web constitue un nouvel enjeu pour préserver la mémoire du XXe et XXIe siècles. À l’ère de « l’infobésité », l’impossible exhaustivité nous oblige à anticiper les besoins des historiens de demain… Comment garantir la pérennité des informations numériques ? Quelles sont les technologies les plus prometteuses pour garantir cet archivage à long terme ? Entre amnésie et hypermnésie, comment éviter que notre mémoire vive se transforme en mémoire vide ?
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