Un témoignage de la diffusion encyclopédique au XIIIème siècle : le Livre de Sidrach, édition critique et commentaire d'après les manuscrits de Paris et de Rome (Premier Prologue, catalogue de questions, second Prologue) [1]
Titre | Un témoignage de la diffusion encyclopédique au XIIIème siècle : le Livre de Sidrach, édition critique et commentaire d'après les manuscrits de Paris et de Rome (Premier Prologue, catalogue de questions, second Prologue) |
Type de publication | Livre |
Année de publication | 1994 |
Auteurs | Sylvie-Marie Steiner [2] |
Titre de publication | Un témoignage de la diffusion encyclopédique au XIIIème siècle : le Livre de Sidrach, édition critique et commentaire d'après les manuscrits de Paris et de Rome (Premier Prologue, catalogue de questions, second Prologue) |
Numéro (vol.) | Collection Mémoires, 2 |
Nombre de pages | 85 p. (publication partielle de la thèse de doctorat) |
Ville | Melun |
Mots clés | Bestiaire (XIIIe siècle) [3]; Civilisation médiévale [4]; Encyclopédie médiévale [5]; Herbier (XIIIe siècle) [6]; Littérature didactique (XIIIe siècle) [7]; Société (XIIIe siècle) [8] |
Résumé | Utilisant l’artifice de la littérature des Quaestiones, l’auteur anonyme du Livre de Sidrach ou La fontaine de toutes sciences fait dialoguer deux personnages : un roi mécréant, Boctus, et un philosophe, Sidrach, dont la science provient d’un savoir surnaturel. L’ouvrage ainsi conçu se présente comme une somme du savoir scientifique de l’époque couvrant l’ensemble des connaissances. Véritable Quid de l’époque médiévale, La fontaine de toutes sciences offrait aux laïcs un traité en langue vulgaire. Celui-ci connut une immense diffusion aussi bien en France qu’à l’étranger comme l’atteste sa présence dans les grandes bibliothèques princières. Comme dans la plupart des oeuvres médiévales, aucune mention de date ne figure dans cette encyclopédie. Cependant, l’étude réalisée permet de situer la date de composition de Livre de Sidrach entre 1291 et 1300. Dès le XIVe siècle apparaissent des traductions en langues romanes : occitan, italien, catalan, et non romanes : flamand, allemand et anglais. Resté vivace tout au long du XVe siècle, le succès du Livre de Sidrach reçut sa consécration avec les livres imprimés : onze éditions se succèdent en France de 1486 à 1533. A l’étranger paraissent des éditions flamandes et anglaises données jusque dans le courant du XVIe siècle. La vogue du Sidrach s’achève avec la fin du XVIe siècle. Désormais, La Fontaine de toutes sciences n’intéresse plus que les érudits et les bibliophilesL’édition critique du texte est établie à partir de sept manuscrits représentant la version courte du Livre : fr. 1159, fr. 1160, fr. 1161, fr. 12444 de la Bibliothèque nationale de France et Reg. Lat. 1141, Vat. Lat. 4793, Vat. Lat. 5272 de la Bibliothèque Vaticane. Elle prend pour base le manuscrit de la Bibliothèque nationale de France fr.1160. L’édition critique est précédée d’une étude paléographique et codicologique du manuscrit de base et de la méthode critique utilisée pour l’édition. A la fin de l’ouvrage se trouvent un apparat critique développé et un index. Cette recherche souligne le double intérêt qui se dégage du Livre de Sidrach : historique en ce qu’il renseigne sur les opinions et croyances populaires de l’époque, linguistique en ce qu’il fournit au grammairien de nouveaux matériaux pour la connaissance du français médiéval. |
Notes | Publication partielle de la thèse de doctorat soutenue en Sorbonne le 5 mars 1985. Le texte publié répond aux critères retenus pour cette collection: reproduire des éditions tirées de thèses afin de permettre aux médiévistes un premier contact avec des textes encore inédits. Reproduire l’étude philologique, le glossaire, la bibliographie n’entre pas dans ce propos. Introduction. Texte. Apparat critique (Leçons paléographiques -corrections et erreurs du copiste - Leçons rejetées, Notes), Index. 85 p. |
URL | https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb357091957 [9] |
Custom 1 | Collection dirigée par Geneviève HASENOHR (École des Chartes), Nelly ANDRIEUX-REIX (Université de Picardie-Jules Verne), Michel ROUSSE (Université de Rennes 2) |